Vous craignez qu’un jour ou l’autre, votre start-up se mette à battre de l’aile ? C’est normal : la peur de l’échec est courante chez les entrepreneurs, d’autant plus sachant que près de 90 % des start-up ne fêtent pas leur troisième anniversaire. Mais alors, comment savoir quand une start-up va vraiment mal ? Et comment réagir pour parvenir à passer le fameux cap de la vallée de la mort ? Voici quelques conseils à suivre…
Identifier les signes d’alerte d’une start-up en difficulté
Une trésorerie tendue
Le manque de liquidité est bien souvent l’élément déclencheur d’une cessation d’activité.
Il vaut mieux éviter de laisser la trésorerie au second plan : pour une start-up, le cash est roi ! Attendre d’être dans le rouge pour agir peut être une erreur fatale. Avant les premiers impayés, dès que le manque de financement se fait sentir, il faut agir. Il est important de posséder une vraie stratégie de gestion du cash, de tenir à jour son plan de trésorerie, et de chercher constamment des financements.
Un mauvais ciblage client
Sans client, le meilleur des produits ou des services n’est rien ! Les difficultés éprouvées à la vente peuvent par exemple être liées à une mauvaise évaluation du potentiel, ou à un changement de marché… Quoi qu’il en soit, vous devez vous intéresser de près aux avis des utilisateurs et vous adapter pour toujours répondre à un besoin.
Un marché silencieux
Selon une étude menée par CB Insights, l’absence de marché serait la principale cause d’échec des start-up. Trop souvent focalisés sur la perfection de leur produit, les entrepreneurs auraient tendance à négliger la phase d’étude du marché. Pourtant, il est nécessaire d’analyser son évolution, de mesurer la concurrence, de suivre la législation, et de tester son produit afin de s’assurer de sa viabilité.
Quelle que soit votre situation, baisser les bras n’est pas la solution, il faut apprendre de ses échecs pour rebondir. Entreprendre et porter un projet innovant, c’est aussi un état d’esprit : il faut savoir se remettre en question, en permanence !
Adopter les bons réflexes pour redresser une start-up en difficulté
Se faire accompagner
Vous préférez avancer en solo ? Tout seul, on va plus vite… mais ensemble, on va plus loin ! Entourez-vous d’une équipe compétente et de conseillers experts dans leurs domaines. Sans oublier d’écouter l’avis de vos mentors, de vos proches, de ceux qui vous suivent et vous accompagnent : chaque idée mérite d’être partagée et validée. Comme on dit : deux avis valent mieux qu’un !
Savoir pivoter
Lorsque le marché ou la cible ne répond pas, il est possible de pivoter. Autrement dit, plutôt que de vous obstiner, de tenter un virage afin de vous adapter aux besoins du marché. Mais attention, il ne s’agit pas non plus de pivoter pour pivoter. Le projet doit à nouveau être calculé, testé et ses résultats mesurés !
Collaborer avec une entreprise
Enfin, chercher une collaboration avec une autre entreprise peut être une excellente façon de rebondir et de retrouver des chances de réussite. Tout comme faire entrer de nouveaux associés permet d’intégrer de nouvelles compétences et d’élargir son réseau !
Et même si vous vous sentez incapable de remonter la pente, pas de panique : l’échec n’est qu’une pierre sur la route de la réussite. Un autre projet pourrait bénéficier de votre expérience… et les investisseurs ne seront pas pour autant frileux, au contraire : les compétences acquises lors d’une aventure entrepreneuriale sont largement reconnues !